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Trop souvent oublié par les emprunteurs, l’assurance adossée au crédit immobilier a un certain coût et la négocier peut représenter une économie assez substantielle dans le coût global de l’opération.
L’assurance emprunteur dans certaines propositions bancaires peut représenter jusqu’à 40% du cout de l’emprunt d’un couple.
Il peut donc être judicieux d’opter pour une assurance-emprunteur individuelle aux garanties mieux adaptées à son profil et moins chère qu’une assurance-groupe.
Explications.
De quoi parle-t-on ?
Même si l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, celle-ci est la plupart du temps imposée par les établissements bancaires dans l’obtention d’un prêt immobilier.
Cette assurance garantie, en effet, le remboursement du crédit en cas de sinistre comme le décès de l’emprunteur. S’y ajoutent souvent (dépend de l’objet du financement et du souhait des emprunteurs), la couverture des risques comme l’incapacité de travail, la perte d’autonomie, l’invalidité et plus rarement la perte d’emploi.
En fonction du profil du type de contrat d’assurance et du profil de risque de l’emprunteur, le cout de l’assurance peut représenter jusqu’à 35% du cout global du crédit.
Mieux vaut donc faire appel à un assureur indépendant du groupe bancaire pour optimiser son opération de financement.
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Quels sont les obstacles et que dit la loi ?
En principe, depuis la loi Lagarde de 2010, l’emprunteur peut opter pour l’assurance de prêt de son choix et ainsi refuser l’assurance « groupe » proposée par l’établissement bancaire octroyant le crédit. Une condition pour l’acceptation : présenter dans le contrat alternatif des garanties au moins équivalentes, selon la loi, à celles du contrat groupe.
En pratique, le particulier se retrouve face à des conseillers clientèles souvent réticents trouvant le moindre prétexte pour refuser la délégation d’assurance.
Un conseil : négocier le taux puis l’assurance dans un second temps.
Morceaux choisis : « nous devrons dans ce cas modifier le taux d’emprunt », « nous allons devoir renvoyer votre dossier au siège pour validation et vous risquez de ne pas être dans les temps pour la signature chez le notaire »…
La plupart du temps, le conseiller de clientèle ignore le contenu des garanties et très souvent des erreurs sont commises dans l’utilisation des termes du monde de l’assurance.
Pour contrer ces difficultés, la loi Hamon du 17 mars 2014 ainsi que son décret d’application du 26 juillet 2014 ont permis d’officialiser la libre concurrence en ouvrant la possibilité pour les emprunteurs de changer d’assurance jusqu’à 1 an après la signature de l’acte notarié et ce sans pénalités ni frais. Même condition pour le changement : présenter des garanties au moins équivalentes au contrat groupe.
Comment Secure Capital Mangement vous accompagne ?
Faire appel à un courtier en assurance comme notre cabinet permet de comparer les assurances de prêt et de décortiquer les garanties entre les différents contrats. Nous veillerons également à vous proposer une couverture maximale en fonction de vos besoins.
Par exemple, la garantie Incapacité de Travail doit concerner « sa profession » et non pas « toute profession ».